En 2020, les consommateurs passent de l’éco-statut à l’éco-plainte. La situation que nous vivons actuellement fait littéralement exploser la tendance dites de la « Pression verte ». La recherche d’une consommation plus durable arrive à un moment critique.
La Terre : un bien précieux !
Lorsque les options durables seront répandues, abordables et tout aussi bonnes ou meilleures que l’option classique, alors l’éco-consommation sera moins une question d’adhésion qu’une affaire de honte. C’est pourquoi, en 2020, des millions de citoyens chercheront des produits, des services et des expériences qui les aideront à réduire la honte écologique croissante.
Il est difficile de surévaluer l’importance de ce changement. Nous surveillons la recherche d’une consommation plus responsable depuis plus de dix ans. Le fil rouge qui en traverse une grande partie ? L’évolution de l’éco-consommation comme un jeu de statut.
Il suffit de jeter un coup d’œil à trois moments emblématiques de l’éco-consommation.
- En 2008, Tesla a lancé le Roadster, une supercar électrique de 100 000 dollars. L’éco-statut !
- En 2016, Adidas s’associe à Parley for the Oceans pour produire une ligne de baskets en édition limitée, fabriquées à partir de plastique océanique recyclé ; seules 50 paires sont fabriquées. Statut écologique !
- Toujours en 2016, le Momofuku Nishi de New York devient le premier restaurant au monde à proposer l’Impossible Burger. Encore plus d’éco-status !
Les résultats ?
- Croissance rapide jusqu’en 2019, et le modèle 3 de Tesla est une petite bombe dans l’industrie automobile et maintenant la troisième voiture la plus vendue au Royaume-Uni.
- Adidas a produit 11 millions de paires de baskets en plastique océanique en 2019.
- Et Impossible Burger est disponible dans plus de 7 000 points de vente Burger King à travers les États-Unis.
Vers la fin du plastique ?
Le recyclage offshore connaît un coup de massue avec la décision de la Chine de ne plus accepter les déchets occidentaux, et c’est tant mieux. Les entreprises à la recherche d’alternatives au plastique sont de plus en plus poussées à trouver une issue. Les emballages et produits biodégradables sont la réponse aux tonnes de plastique déversées dans l’océan chaque année.
Les entreprises créent des matériaux de remplacement à partir de déchets comme les peaux de raisin, les polyesters naturels, les amidons de maïs et même les champignons. Les industries réorganisent leurs communications afin d’inciter les consommateurs à utiliser ces produits de substitution et jouent un rôle clé dans la sensibilisation du public à ce qui est envisageable.
Minimalisme et anti-consommation
La consommation capitaliste conduit à des maisons trop grandes, des voitures trop polluantes, des vêtements jetables, une nouvelle technologie de smartphone inutile et des commodes trop pleines. Les gens se détournent de la surconsommation pour opter pour un mode de vie plus simple et plus soucieux de l’environnement.
Acheter moins, vivre dans des maisons plus petites et produire moins de déchets sont les objectifs du consommateur. Cela se traduit par le désir de diminuer les emballages et de soutenir les entreprises qui gaspillent moins. Les entreprises et les commerces attirent l’attention sur ces pratiques dans un souci de sensibilisation des citoyens grâce à des campagnes de marketing intelligentes et à des pratiques commerciales utiles et transparentes.
Vers un accès aux produits écologiques ?
Du haut de gamme et rare à l’abordable et répandu : voilà le cheminement de l’éco-consommation au cours des dernières années. Et lorsque les alternatives écologiques se démocratisent de cette manière, elles ne sont plus une monnaie d’échange intéressante. L’implication clé ? Un virage dans le calcul moral des consommateurs. Car lorsque les solutions de substitution écologiques sont aussi disponibles, abordables et efficaces que l’option classique, il n’y a aucune raison de ne pas les choisir. L’éco-consommation est moins une question de statut de l’option d’adhésion qu’une question de honte de l’option de refus.
Ajoutez à cela la rébellion de l’extinction, le mouvement mondial de la grève pour le climat et Greta, et vous obtenez un point de rupture dans la prise de conscience qui alimente également ce changement essentiel.
La honte de plus en plus largement répandue dans le transport aérien – ou flygskam en suédois – va maintenant se propager dans tous les secteurs d’activité B2C. C’est un changement qui a de profondes répercussions sur le consumérisme, les entreprises et tout le monde. Des implications sur lesquelles vous devez agir en 2020.
Conclusion
Cette tendance va encore se renforcer. Désormais, il ne s’agira plus seulement de l’éco-statut, mais plutôt du « pourquoi ne choisissez-vous pas une solution écologique ». Les marques comparent leurs offres à celles de leurs concurrents pour se positionner comme éco-conscientes.
Si chacun d’entre nous prend ses responsabilités et se trousse les manches, cette pression verte pourrait changer le monde de demain !
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